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Conseil d’Administration du Parc National

mercredi 30 septembre 2009

Conseil d’Administration du Parc National : des méthodes de nominations au Conseil d’Administration surprenantes

Contrairement aux communiqués de victoire lancés par les écologistes institutionnels, des responsables de l’ASPP 65 seront bien au Conseil d’Administration du Parc. Comment pourrait-il en être autrement de la part d’une association agréée environnement parfaitement ancrée sur les territoires de montagne ?

Pourtant le 7 août 2009, dans un journal électronique local, les associations Uminate-65, Nature Midi-Pyrénées, l’association qui avait lancé l’enquête stupéfiante d’équarrissage par les vautours et qui, actuellement, bloque tous projets de développement de Gavarnie et FNE Midi-Pyrénées faisaient paraître un communiqué sous le titre « Les anti-ours n’iront pas au Parc National des Pyrénées (PNP) ».

Ce communiqué précisait que grâce à une "action associative diplomatique" énergique, la Préfecture des Hautes-Pyrénées nous informe qu’elle renonçait à désigner Mary-Lise Broueilh au Conseil d’administration (CA) du Parc National des Pyrénées pour représenter les APNE du 65 ». Ainsi donc, nous constatons que ces associations ont les moyens .de faire céder un Préfet ou, peut-être plus précisément, un Ministère par des méthodes qui nous impose une interrogation. Qu’est-ce qu’une « action diplomatique énergique » de la part d’une association ? De quel genre de méthode s’agit-il ?

Cette action serait antérieure au 7 août. Or nous apprenons que fin août, Préfecture et Ministère cherchaient encore une solution « sous la pression de FNE ». Et au final le 17 septembre, c’est la solution prévue dans le communiqué du 7 août qui est dictée par un arrêté modificatif. "Arrangement" ? Terrorisme intellectuel ? Allez savoir ! Dans tous les cas des méthodes écologistes surprenantes dont nous aurons certainement à reparler.

Le Parc National des Pyrénées est-il complice ?

Là aussi une interrogation s’impose puisque l’article et le communiqué signé de Michel Geoffre apparaissent avec le logo du Parc National des Pyrénées. Ce même Parc prévoyant dans son décret qu’il faut une autorisation pour filmer ou photographier à titre professionnel dans le Parc n’aurait-il rien prévu pour l’usage de son logo ? Curieux !

Une commission transitoire ???

Une loi votée en 2006 qui devait être appliquée au 1 janvier 2009. En fait, tout s’est fait dans la précipitation fin 2008. Précipitation ou n’importe quoi ? Ce doit être la même chose puisque rien n’était prêt : pas de décret, plus de conseil d’administration. Alors, une idée lumineuse est apparue fin décembre : la création d’une commission transitoire avec des membres autoproclamés et un ex-président qui n’en finit plus de ne pas se retirer des affaires au cas où il pourrait y revenir.

Cette commission transitoire a été mise en place parce qu’il n’y avait plus de Conseil d’administration. Histoire de meubler. Parce qu’en définitive, sur quelle base juridique fonde-t-elle sa légitimité ? Aucune ! Malgré tout, elle se réunira le 5 octobre pour préparer un hypothétique conseil d’administration incomplet prévu le 9 octobre. Est-ce vraiment clair ?

Un conseil d’administration incomplet.

L’arrêté ministériel de nomination des membres du Conseil d’Administration mentionne clairement qu’il est incomplet. Il manque 3 représentants des maires du Béarn. Qui, quelques minutes après leur élection, ont démissionné. Il semblerait donc que le Président et deux vice-présidents du Parc seront élus avec un Conseil très officiellement incomplet. Du jamais vu.

Les incidences du lobbying écologiste

Les écologistes de FNE refusant que Marie-Lise Broueilh siège en qualité de représentante des associations de protection de l’environnement en raison de ses positions hostiles aux importations d’ours slovène, le Ministère a eu cette idée lumineuse de la nommer pour représenter le milieu agricole et de nommer le candidat présenté par la Chambre d’agriculture à la place d’un fonctionnaire en qualité de personne compétente nommé par le Ministre. Situation qui ne plait à personne et à aucun des nommés qui commencent à le faire savoir. En fait, le Ministère ne voulant pas vexer ses protégés de FNE financé à plus de 70% par des aides de l’Etat a décidé de leur donner le poste qui était attribué précédemment à Marie-Lise Broueilh. Nous savons donc aujourd’hui que protéger l’environnement c’est importer des ours de Slovénie…

Virons tous les anti-ours.

En fait, le signal ne manque pas d’intérêt. Le Ministère de l’écologie veut instituer avec ses amis écolos de FNE (manifestement c’est la même maison) un régime de la pensée unique. Seule la pensée FNE est bonne. Les autres ne valent rien. Il faut donc être pro-ours pour prétendre représenter la défense de l’environnement. Alors, virons tous les anti-ours et commençons par le comité scientifique du Parc National qui s’était prononcé contre les importations d’ours slovènes. Virons aussi la majorité du Conseil Général…. Dictature écologiste ?

Nous voyons dans toutes ces démarches que les associations écologistes ne s’intéressent pas beaucoup à la défense de l’environnement de nos montagnes mais cherchent avant tout à maintenir un certain poids idéologique dans les assemblées pour contrôler les territoires. Les Pyrénéens se laisseront-ils contrôler ?

Louis Dollo