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Bruits et chuchotements...

lundi 22 mars 2010

Artiganave n’est pas Dieu
Cette affirmation n’est pas un scoop. Elle nous a été inspirée par l’affiche apposée ce week-end par Henri Loustau, le propriétaire du chemin de Bernadette qu’il a récemment fermé en raison, selon lui, du non-respect d’un compromis passé il y a une quinzaine d’années avec la mairie de Lourdes. M. Loustau a autorisé, samedi et dimanche, les pèlerins du diocèse de la Bigorre qui rejoignaient à pied les sanctuaires, à emprunter exceptionnellement ledit chemin. Eh bien, les pèlerins ont pu lire sur l’affiche en question : «  Croire en Dieu Oui, croire au maire de Lourdes Non  ». L’affiche était apposée à côté d’une autre où l’on pouvait lire : «  Chemin fermé. Résultat d’un compromis non respecté par la mairie de Lourdes  ». Ci-dessous : les photos qui appuient notre « papier ». Ces prochaines années, ce chemin de Bernadette va-t-il être le chemin de croix de l’actuel locataire de l’hôtel de ville ?

CCPL : 25 000 euros pour 4 numéros du magazine
Lors du Débat d’Orientations Budgétaires 2010 qui s’est déroulé, vendredi dernier, en soirée, nous avons appris que le service communication de la CCPL avait décidé d’éditer 4 bulletins communautaires, le fameux 10’Com dont le n°1 demeure un "collector" avec ses 32 fautes d’orthographe et de mise en page. Pour la conception, l’impression, la distribution, la dépense a été chiffrée à 25 000 euros TTC. En 2009, les trois bulletins insipides plus ou moins bien distribués auront coûté, sans appel à la concurrence, 21 465, 57 € TTC. A partir du 1er mai, le code des marchés publics rendra obligatoire une consultation à partir de 4000 euros. Autant dire que la CCPL va devoir se conformer à la loi. Et lancer une consultation. Gérard Clavé, le tout récent 10e vice-président, qui s’est vu confier la responsabilité des marchés publics au sein de la communauté des communes du pays de Lourdes, a dit qu’il veillera à ce que tout se passe dans la plus grande transparence. Attendons pour voir...

Qu’en est-il exactement de la situation financière de la CCPL ?
A l’occasion du Débat d’Orientations Budgétaires 2010 de la CCPL dont nous avons été, pour l’instant, les seuls à mettre en ligne les éléments essentiels, une discussion sur la situation financière de cette structure communautaire n’a pas manqué d’interpeller une partie des élus et nous-même. C’est Stéphane Artigues, délégué de Poueyferré, qui a levé le lièvre. Il a fait ressortir qu’il constatait une augmentation des charges de 400 000 euros. "En face, a-t-il commenté, on a des recettes nouvelles de 140 000 euros. La réforme de la taxe professionnelle apparemment ne nous avantage pas trop. Heureusement que l’Ecureuil a travaillé pour nous antérieurement. Très rapidement, il va falloir appliquer des taxes additionnelles". Ce qui signifierait que les contribuables pourraient être appelés à être sollicités, ce qui n’est pas actuellement le cas.

Pour Georges Castres, maire de Julos, Vice-Président délégué aux Finances, "aujourd’hui la situation est bonne" mais avec les travaux à effectuer, "il sera peut-être nécessaire de recourir à l’emprunt" et il faudra peut-être aussi recourir à la fiscalité additionnelle. quand le "matelas" de plus 1,8 million d’euros, constitué depuis la création de la CCPL, sera épuisé. Et d’ajouter : "On va vers une situation incertaine et qui nous obligera peut-être à avoir de la rigueur dans notre gestion de la communauté de communes (NDLR. N’y aurait-il pas eu de rigueur auparavant ?) . Jusqu’à présent on l’a fait à l’aise. On sera peut-être plus regardant sur les travaux dans le domaine scolaire, ce qui représente aujourd’hui une dépense importante".

Michel Azot, Vice-Président délégué à l’aménagement du territoire et du cadre de vie, par ailleurs adjoint au maire de Lourdes chargé des finances, écarte la perspective immédiate de fiscalité additionnelle. "On ne peut pas dire que la communauté de communes ait une mauvaise santé financière. Au contraire, elle a une très bonne capacité d’investissement. Elle a surtout une marge d’autofinancement qui reste importante".

Entre ces analyses aussi éloignées, il va falloir connaître la situation exacte. Ne serait-ce que pour tranquilliser les contribuables des 10 communes de cette intercommunalité.